Que syrah II


lundi 29 novembre 2010

28 novembre 2010

Ca y est on part, Y'était temps !

La traversée vers les Bahamas

Le départ avait d’abord été prévu dans la nuit du jeudi au vendredi à 2 heures du matin. L’idée c’était d’arriver en fin d’après-midi le lendemain, donc à la clarté. Parce que c’est pas évident d’entrer dans un port la nuit. On a beau avoir un GPS map, le voir pour de vrai, c’est toujours mieux. Et puis on partait en même temps qu’un autre bateau, Dixou. Eux aussi, Denis et Sylvie, étaient d’accord pour cette fenêtre. Sauf qu’a 2 heures du matin, le vent, contrairement aux prévisions, soufflait vraiment trop. On se disait s’il souffle autant ici, imagine en mer! On parle avec Dixou… tout le monde se recouche, départ prévu, 6 h du matin. Mais à 6 heures, même scénario. On consulte notre ami Benoît, qui est notre router personnel, grand merci en passant, Dixou consulte le réseau du capitaine… prochain départ, 2 heures de l’après-midi. On arrive pas à se reposer vraiment, on se prépare. Les harnais, les sacs de survie, le dinghy en avant du bateau. Ca y est, on est partis…

Je dois dire qu’au début, tout allait bien pour moi. Daniel, lui, était un peu nerveux mais au bout d’une heure, il se sentait en contrôle. Assez rapidement, on a fermé le moteur et on faisait de la belle voile avec des vents de 15 nœuds et une allure de travers.

Mais moi j’ai commencé à me sentir nauséeuse et de plus en plus inconfortable.Je respirais beaucoup pour me calmer, mais je crois que c’est ça qui a provoqué ma petite crise d’hyperventilation. Mes bras et mes mains sont devenus tout engourdis et ils picotaient très fort. J’ai eu une minute de panique, très très pas le fun… Mais ensuite, avec l’aide de Daniel, je me suis calmée et je me suis aperçue que quand j’étais étendue ou presqu’étendue, ça allait… Alors le peu que j’ai barré, c’est presque couchée. Le ciel était magnifique, faut dire. Et le plancton, phosphorescent sur les vagues, magique. J’aurais aimé me détendre plus pour apprécier mieux toute cette beauté.

Sylvie sur Dixou, a passé une partie de la nuit couchée à l’intérieur, très malade. C’est qu’ils ont eu un problème d’infiltration d’eau et que quand elle a voulu aider à éponger, son malaise a commencé et ne l’a plus lâché. Ils ont un bateau de 28 pieds seulement, ils sont donc beaucoup plus proche de l’eau que nous, ils ont toute mon admiration.

Nous sommes arrivés à Port Lucaya un peu trop tôt, le soleil n’était pas levé. On a tourné en rond un peu pour l’attendre et ainsi bien voir l’étroit canal qui menait à la petite baie où nous nous sommes ancrés… Beaucoup de fatigue alors… mais la satisfaction d’être enfin là, aux Bahamas..

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